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16,8 x 12,4 cm
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Transcription : 1914 Principe de Contradiction. Recherches sur son sens, et sa définition (scholastiques, / grecs – Par simplification grammaticale, on entend ordint par principe de contradiction, exactement : principe de non contradiction. Du Principe de contradiction, défini seulement par ces 3 mots : c. à. d. Cointelligence des Contraires [abstraits], abroger toute sanction établissant la preuve* de ceci par rapport à son contraire abstrait cela * voir « Preuve » ainsi entendu le principe de contradiction [permet] exige, l’incertitude abstraite, l’opposition immédiate, au concept A, de son contraire, B. développer. Encore ici, le principe de contradiction reste constant c. à. d. oppose encore 2 contraires. Par essence, il peut se contredire lui-même et exiger. 1° ou un retour à une suite logique non contradictoire. (Platon… 2° ou de la propre contradiction, / du principe de contr, / à l’énoncé A., opposer R non plus contraire de A, mais différent (le nb. des B. est infini, analogue aux combinaisons d’un jeu qui n’aurait plus de règles.). Après avoir multiplié B. à l’infini. Il arrive ainsi à ne plus autoriser l’énoncé de A. (A, théorème, n’est plus formulé, no formulable). Il libère le mot de la définition, du sens idéal. Ici encore 2 stades : 1° chaque mot garde un sens présent défini seult pour le moment par la fantaisie (auditive qqfois) ; le mot ici garde presque toujours son espèce ; il est ou substantif ou verbe ou attribut etc. La phrase a encore son squelette (Exemples littéraires, / Rimbaud, Mallarmé) 2° Nominalisme [lirréal] = Plus de distinction générique / spécifique / numérique / entre les mots (tables n’est pas le pluriel de table, mangea n’a rien de commun avec manger). Plus d’adaptation physique des mots concrets ; plus de valeur contraceptique des mots abstraits. Le mot perd aussi sa valeur musicale. Il est seulement lisible (en tant que formé de consonne et de voyelles), il est lisible des yeux et peu à peu prend une forme à signification plastique ; il est une réalité sensorielle une vérité plastique au même titre qu’un trait, qu’un ensemble de traits. Cette existence plastique du mots diffère de l’existence plastique d’une forme quelconque (2 traits) en ce que de l’alphabet convention.